Depuis plusieurs jours, le ciel n’est plus qu’une couverture nuageuse grise et la pluie s’abat en continu sur les vitres. Nous sommes fin septembre et une dépression pluvieuse s’est installée sur une grande partie de l’Europe centrale et septentrionale. Cette dépression a même déjà provoqué les premières neiges en altitude. Notre plan initial prévoyait en fait un voyage en Norvège en camping-car – peut-être pas la meilleure idée avec ce temps ! Heureusement, nous sommes flexibles avec le camping-car et les prévisions météo pour la Méditerranée ont l’air bien plus sympathiques. Nous jetons donc notre plan aux oubliettes à la dernière minute et remplaçons la Norvège par la France voisine.
Début du voyage dans le Jura français
Jour 1 : La première étape de notre voyage est courte, car nous ne partons qu’en fin d’après-midi. Nous parvenons tout de même à atteindre le Jura français. Nous nous dirigeons vers le „Flower Camping du Lac de la Seigneurie“, près de Belfort. Un petit camping bien entretenu, situé directement au bord d’un lac. Lorsque nous arrivons, il est déjà tard et la nuit tombe. C’est pourquoi il ne reste plus qu’une petite promenade avec nos chiens au programme. Le lendemain matin, nous explorons le lac à pied, prenons un petit déjeuner tranquille, puis nous repartons en direction du sud.
Jour 2 : Avec quelques arrêts, nous nous enfonçons dans le Jura français en passant par Montbéliard et Besançon. Nous sommes étonnés par les montagnes massives qui nous attendent autour de Saint-Claude. Dans la commune de Villard-Saint-Sauveur, nous nous dirigeons vers le prochain camping. Il s’agit à nouveau d’un camping „fleuri“, cette fois-ci le „Flower Camping Le Martinet“, et nous sommes également absolument satisfaits de cet endroit. Il est bien entretenu, propre et bien situé en bordure du village. Directement à l’entrée, il y a des emplacements à prix réduit pour les courts séjours – optimal pour une nuit avec le camping-car. Seul bémol : comme la veille, le restaurant du camping est déjà fermé à l’approche de la fin de la saison. Heureusement, notre frigo est bien rempli et nous pouvons donc dîner dans la cuisine du camping-car.
Emplacement au bord de l’Ardèche
Jour 3 : Pour le troisième jour de notre tour de France, un point fort particulier figure sur la liste et je m’en réjouis beaucoup. Aujourd’hui, nous voulons atteindre les gorges de l’Ardèche ! En passant par Lyon, nous nous dirigeons d’abord vers la vallée de la Loire. Nous faisons une longue pause à Saint-Victor-sur-Loire et profitons des températures déjà nettement plus douces en nous promenant au bord de la Loire. Depuis l’emplacement, nous marchons jusqu’à la localité voisine et visitons le „Château de Saint-Victor-sur-Loire“. Du château, nous avons une belle vue sur la Loire et les montagnes environnantes.
De retour à l’emplacement, nous envisageons brièvement de passer la nuit ici. Mais il est encore tôt dans la journée et nous avons en tête les gorges de l’Ardèche comme objectif du jour, c’est pourquoi nous décidons de poursuivre notre route. Néanmoins, je recommande vivement l’aire de camping-car près de Saint-Victor-sur-Loire : Situation optimale directement au bord du fleuve avec accès au port et à la plage de baignade, y compris la gastronomie. Les emplacements sont spacieux et comprennent l’électricité et l’eau. De grands arbres donnent de l’ombre et le camping-car offre une vue magnifique sur la Loire – que demander de plus !
Environ deux heures de route plus tard, nous atteignons l’Ardèche. En route, nous avons choisi quelques campings pour la nuit à venir. Le premier appel est infructueux, le camping est déjà fermé. Au deuxième appel, nous avons plus de chance et trouvons une place libre au camping „Les Rives de l’Ardèche“, près de Mayres. Grâce à la basse saison, le taux d’occupation des campings est raisonnable – il y a en fait toujours des places libres pendant tout notre tour de France. Le problème réside plutôt dans le fait que de nombreux terrains sont déjà en fin de saison et complètement fermés. Trouver un camping encore ouvert est donc le plus grand défi.
Mais aujourd’hui, nous avons rapidement trouvé et nous nous trouvons déjà en approche directe du camping, qui est situé de manière idyllique directement au bord de l’Ardèche. Nous faisons encore une petite randonnée et terminons la journée confortablement installés sur les gros blocs de roche dans le lit de la rivière. Dans le camping-car, nous profitons du bruit de l’Ardèche qui coule à quelques mètres de notre emplacement. Avant d’aller me coucher, je jette un dernier coup d’œil dehors et admire le ciel étoilé parfait. Il fait nuit noire, il n’y a pas de pollution lumineuse et la voie lactée est bien visible dans le ciel nocturne. Magnifique !
Des gorges de l’Ardèche à la Méditerranée
Jour 4 : Le lendemain matin, nous partons directement après le petit-déjeuner et une promenade de chien en direction des gorges de l’Ardèche. Nous sommes déjà au bord de la rivière Ardèche, il ne nous reste plus que quelques minutes de route pour atteindre la partie spectaculaire des gorges. Peu après, nous atteignons le Pont d’Arc, où nous faisons un premier arrêt photo. L’imposante arche rocheuse s’étend de manière pittoresque au-dessus de l’Ardèche et marque en même temps le début de la route panoramique. Nous suivons la D290 et grimpons de point de vue en point de vue. Le long de la route bien aménagée, il y a de nombreuses possibilités de repos avec des vues grandioses. Le paysage riche en contrastes fascine avec ses rochers blancs, ses forêts de montagne vertes et ses eaux turquoises et vaut vraiment le détour.
D’innombrables arrêts photos et quelques courtes promenades plus tard, la fin des gorges est atteinte. La route serpente tranquillement vers le bas jusqu’à la commune de Pont-Saint-Esprit. Nous nous maintenons vers le sud en direction de Montpellier et arrivons environ deux heures plus tard au camping club „Farret Yelloh Village“ près de Vias. Nous nous enregistrons, nous nous rendons sur notre emplacement et nous allons d’abord à la plage. Par un temps de fin d’été, nous marchons pieds nus dans le sable et profitons de la chaleur des rayons du soleil. Youpi, c’est exactement ce que nous espérions !
Nous sommes également ravis du camping. Une installation très bien entretenue avec de beaux emplacements et des installations sanitaires modernes ainsi qu’un supermarché, un restaurant et une piscine. C’est un endroit où il fait bon vivre ! Nous profitons de la soirée pour faire une nouvelle promenade sur la plage et admirer le magnifique coucher de soleil. Pour terminer la journée, nous nous rendons dans un bar de plage où nous dégustons un délicieux cocktail.
Par le col de Belitres vers l’Espagne
5e jour : le lendemain matin, c’est le cœur lourd que nous quittons ce beau camping pour nous diriger vers le sud. Notre plan pour aujourd’hui : longer la côte du sud de la France jusqu’à la frontière espagnole et voir ensuite simplement comment nous nous plaisons en Espagne.
Nous passons devant les villes de Béziers, Narbonne et Perpignan et traversons le parc naturel de la Narbonnaise en Méditerranée. Après Argelès-sur-Mer, la D914 devient plus sinueuse et nous fait monter régulièrement jusqu’au col de Belitres, dont le sommet constitue la frontière avec l’Espagne. Quelques mètres plus tard, nous sommes déjà en Espagne, après avoir passé un poste-frontière en ruine, mais qui vaut le coup d’œil. La route D914 qui longe la côte est absolument à recommander en raison des superbes vues qu’elle offre. Cependant, la route est assez longue et il faut donc prévoir suffisamment de temps. Après le col, la route redescend en direction de la Costa Brava. La destination de ce soir est le camping „Cala Llevado“ à Tossa de Mar, à quelques kilomètres au nord de la célèbre station balnéaire de Lloret de Mar. Le camping est construit à pic dans la montagne. Différents chemins descendent jusqu’à la mer, où nous attend une belle baie à l’eau turquoise. Malheureusement, cela ne suffit que pour une courte promenade avant qu’un front de pluie sombre n’arrive. Nous disparaissons donc dans notre van et nous y installons confortablement. Peu après, les premiers éclairs jaillissent du ciel et de grosses gouttes de pluie s’abattent sur le toit de la voiture. Le temps idéal pour se coucher tôt.
De la Costa Brava à Andorre
6e jour : le lendemain matin, nous prenons la route en direction des Pyrénées. Nous continuons d’abord le long de la Costa Brava jusqu’à la station balnéaire de Calella. Nous y faisons une courte halte pour nous promener sur la plage et nous nous arrêtons à l’hôtel de notre fils, qu’il avait visité lors d’un précédent voyage de jeunesse. Il se réjouit de notre selfie devant l’entrée de l’hôtel, que nous devons bien sûr lui envoyer immédiatement par Whatsapp. Nous continuons ensuite vers le sud jusqu’à peu avant Barcelone, où nous changeons de direction et nous dirigeons vers le parc national de Montserrat. Le décor montagneux et les formations rocheuses marquantes sont déjà impressionnants de loin. Notre objectif principal pour aujourd’hui est le camping Stel près de Puigcerdà. La petite ville de Puigcerdà est connue comme station de sports d’hiver et se trouve en Catalogne, dans la province de Gérone, au pied des Pyrénées espagnoles. Arrivés au camping, nous faisons une longue promenade avec une vue sur les montagnes environnantes. Plus tard, nous dînons dans la très belle ambiance du „Muuu Restaurant“ et apprécions le délicieux repas et le bon vin. Attention : le vino tinto espagnol a de l’allure ! 😉🍷
Jour 7 : le lendemain matin, c’est avec un léger bourdonnement dans la tête que nous partons en direction des Pyrénées. Notre plan pour aujourd’hui : traverser les Pyrénées et chercher un camping du côté français. Un détour par Andorre est bien sûr incontournable, tant que nous sommes ici. De plus, notre route passe par la commune de „Mérens les Vals“, où nous espérons découvrir des chevaux noirs de Mérens. Je peux le dire d’emblée : Ces deux projets s’avèrent plutôt être un échec ! De Puigcerdà, il n’y a qu’un saut de puce jusqu’à la frontière française. Le trajet vers Andorre est très beau. Nous avons toujours de superbes vues sur les forêts aux couleurs automnales et sur les versants de montagne des Pyrénées couverts de neige. Sur le trajet vers le „Pas de la Casa“, le temps se gâte rapidement. En quelques minutes, le ciel bleu et le soleil se transforment en un épais brouillard avec une visibilité nulle. C’est bien dommage, car les montagnes d’Andorre semblent prometteuses. Mais chez nous, cela ne suffit malheureusement que pour de brèves vues, puis tout disparaît dans la grisaille.
L’épais brouillard, les légers flocons de neige et les températures avoisinant le point de congélation font que nous ne faisons qu’un bref arrêt au col. L’incroyable effervescence du centre commercial duty free du „Pas de la Casa“ nous laisse une impression déconcertante. Nous ne nous attendions pas à une telle effervescence ici, dans ce beau paysage de montagne, par ailleurs plutôt isolé. Ce n’est pas vraiment nécessaire, pensons-nous, et nous poursuivons rapidement notre route. Très vite, nous redescendons et atteignons la commune de „Mérens les Vals“. En y allant, nous nous sommes imaginés des versants de montagne pittoresques sur lesquels paissent de jolis chevaux de Mérens. Mais dans la réalité, nous ne voyons que très peu de chevaux – et ce ne sont même pas de vrais poneys de Mérens. Légèrement déçus, nous poursuivons notre route jusqu’à Tarascon-sur-Ariège, où nous trouvons le camping „Yelloh ! Village Le Pré Lombard“. Le camping est presque vide, la piscine et le restaurant sont donc déjà fermés. Sinon, ce camping est tout à fait correct. Tout est propre et fonctionnel et nous passons une nuit tranquille dans notre van.
Tour de rêve dans les montagnes des Pyrénées
8e jour : le lendemain matin, nous sommes réveillés par les premiers rayons de soleil. Dehors, il fait frais, mais le soleil brille sur nous depuis un ciel presque sans nuages. Après avoir vu peu de choses des Pyrénées hier à cause d’un épais brouillard, nous voulons aujourd’hui retenter notre chance et nous enfoncer à nouveau dans les Pyrénées. De Tarascon-sur-Ariège, nous revenons d’abord quelques kilomètres en arrière jusqu’à Val-de-Sos, où nous mettons le cap sur la localité d’Auzat. La vallée latérale s’étend loin dans les montagnes et la route, étroite mais bien praticable, grimpe continuellement à flanc de montagne.
À une altitude de 1.570 m, nous atteignons le lac de barrage „Étang de Soulcem“ et nous nous garons sur le parking de randonnée „Chemin des Orris“ tout au bout du lac. Dès l’arrivée au parking, ma femme a un grand sourire : sur les versants de la vallée qui s’étend devant nous, d’innombrables chevaux de Mérens se dressent dans la meilleure lumière d’automne et sont encadrés par un paysage de rêve. Nous enfilons nos chaussures de marche, préparons nos sacs à dos et partons en randonnée à travers ce magnifique paysage de montagne. Les chevaux de Mérençon sont atteints en quelques minutes et il s’avère que les animaux ne sont pas aussi timides que prévu. Les poneys se laissent observer de près et certains se laissent même caresser. Nous pouvons donc encore voir ces jolis chevaux, même si c’est à un tout autre endroit que ce que nous pensions.
Rien que pour cela, le voyage jusqu’ici en valait la peine. Mais même en dehors des chevaux, je recommande vivement cet endroit comme un secret. Le paysage est vraiment grandiose et offre tout ce que j’avais espéré des Pyrénées. Nous pouvons même observer à plusieurs reprises des gypaètes barbus qui font leurs gammes dans les airs au-dessus des sommets. Depuis le parking, plusieurs chemins pédestres traversent la vallée, du large chemin forestier au sentier étroit, il y en a pour tous les goûts. Si vous avez assez de temps, vous pouvez poursuivre la randonnée jusqu’à Andorre au bout de la vallée. Nous n’avons malheureusement pas tout ce temps et nous nous mettons lentement en route pour retourner à notre camping-car. La journée passe à une vitesse folle et lorsque nous arrivons au parking, il est déjà tard dans l’après-midi. Le reste de la journée est donc consacré à „faire de la route“. Il nous reste encore quelques jours de vacances et nous voulons absolument profiter une dernière fois de la chaleur de la Méditerranée. Nous roulons d’une traite jusqu’au „Camping de Montolieu“ près de Carcassonne. Une fois arrivés, nous faisons encore une petite promenade le soir et nous nous couchons, la mort dans l’âme. Une magnifique journée s’achève. En tant qu’amoureux de la montagne, la randonnée pyrénéenne d’aujourd’hui reste dans ma mémoire comme mon point fort personnel.
Randonnée dans les Gorges d’Héric
Jour 9 : Le lendemain matin, nous prenons un petit déjeuner tranquille avant de nous mettre en route pour la prochaine étape. Nous traversons le parc naturel du Haut-Languedoc pour rejoindre les gorges d’Héric. Une fois de plus, la France nous surprend avec de nouvelles impressions et des paysages magnifiques. Le vaste parc de montagne et surtout les gorges nous enchantent avec leurs rochers escarpés et leurs piscines naturelles vert turquoise à l’eau cristalline. Nous profitons de la randonnée dans ce cadre magnifique avant de partir pour la suite du voyage vers Marseillan.
Là, nous avons choisi le camping „Les Méditerranées – Camping Beach Garden“ comme lieu de séjour pour la nuit à venir. Quelques heures plus tard, nous arrivons au camping situé directement sur la plage. Nous avons de la chance et obtenons un emplacement avec vue sur la mer à quelques mètres de la plage. Ici, il fait déjà nettement plus doux qu’en montagne, si bien que nous passons la soirée sur la plage et profitons du coucher de soleil aux couleurs intenses. Nous sommes à nouveau assez séduits par le camping : tout est très propre, avec des bâtiments sanitaires modernes et tout ce que l’on peut souhaiter, de la piscine au restaurant. Le camping mérite vraiment ses cinq étoiles !
Vers les chevaux blancs de Camargue
10e jour : le lendemain, le soleil et les températures agréables nous permettent de commencer la journée par une longue promenade sur la plage. Nos chiens sont ravis de faire de l’exercice et s’ébattent joyeusement dans le sable fin. Ensuite, nous retournons au camping-car pour le petit-déjeuner avant de partir pour la prochaine étape. Aujourd’hui, la Camargue est au programme. En tant que fan de chevaux, ma femme se réjouit déjà de découvrir la patrie des chevaux blancs de Camargue.
En passant par Montpellier, nous pénétrons directement dans le paysage idyllique des marais et des lacs de Camargue. Nous ne tardons pas à découvrir les premiers flamants roses et, quelques mètres plus tard, un groupe de cavaliers avec des chevaux de Camargue vient à notre rencontre. C’était facile : les chevaux de Camargue étaient nettement plus faciles à trouver que les chevaux de Mérençon dans les Pyrénées ! 😉
Par les routes D85 et D38, nous traversons le vaste paysage plat de l’estuaire du Rhône, dont une grande partie est protégée en tant que réserve de biosphère de l’UNESCO. Toutes les minutes, nous observons des nuées d’oiseaux, des flamants roses, des chevaux et des taureaux. La corrida a une tradition particulière en Camargue, comme nous l’apprenons un peu plus tard à notre arrivée aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Située en plein cœur de la Camargue, cette localité est considérée comme la commune la plus occidentale du département des Bouches-du-Rhône. Cette petite ville de pêcheurs aux maisons blanches est en outre un lieu de pèlerinage réputé pour les gitans. Nous flânons tranquillement dans le centre-ville animé, explorons les nombreuses boutiques de souvenirs et buvons encore un café avant de reprendre la route en direction de Marseille. Pour la nuit suivante, nous nous dirigeons vers le camping „Le Mas“ à Martigues, que nous atteignons après environ 1,5 heure de route. Le camping est bien situé, directement sur la falaise. Lorsque nous arrivons à notre emplacement, le soleil se couche et le ciel se pare des plus belles couleurs. Nous aurions volontiers assisté à ce spectacle naturel directement au bord de la mer, mais malheureusement, il n’y a pas d’accès direct à la côte depuis le camping. Un petit bémol pour ce camping par ailleurs magnifique. Le détour par l’entrée principale et le retour à la côte nous coûte quelques minutes de marche, si bien que le coucher de soleil spectaculaire est déjà terminé lorsque nous atteignons la mer. Nous profitons tout de même encore un moment de la lueur dans le ciel du soir, puis nous reprenons le chemin de notre campervan.
Sur la route des crêtes Cassis le long de la côte
11e jour : le lendemain, plusieurs temps forts nous attendent. Dès le début de la journée, un trajet sur la „Corniche des Crêtes“, également appelée „Route des Crêtes Cassis“, est au programme. Cette route panoramique est une route côtière pittoresque, étroite et sinueuse qui relie Cassis à La Ciotat. La route longe directement la falaise et offre des vues fantastiques sur la Méditerranée et le paysage côtier remarquable. Le trajet vaut en tout cas la peine d’être recommandé. Si vous êtes de passage dans la région, ne manquez pas cette excursion.
Près de la ville portuaire de La Ciotat, nous atteignons la fin de la route panoramique et changeons de direction. Nous quittons la Méditerranée et nous dirigeons vers le nord, à l’intérieur des terres. Notre prochaine destination est les gorges du Verdon, en Provence française.
Sur le trajet, nous faisons régulièrement des arrêts sur différents sites touristiques, c’est pourquoi nous n’atteignons les gorges du Verdon qu’en fin d’après-midi. Au lac de barrage „Lac de Sainte-Croix“, nous avons choisi le camping „Camping Verdon La Source“ comme étape pour la nuit suivante. Le camping est situé à proximité immédiate du lac de Sainte-Croix, qui est alimenté par la rivière Verdon. Le lac est considéré comme l’un des plus beaux lacs de Provence. En raison de sa situation proéminente entre les gorges du Verdon et les champs de lavande du „Plateau de Valensole“, le lac attire de nombreux visiteurs en été. En cette fin d’automne, nous ne remarquons pas grand-chose et faisons donc une petite randonnée le long des rives du lac pour profiter du calme et de la solitude. Comme il est ensuite assez tard et qu’il fait déjà nuit, nous prévoyons de visiter les gorges du Verdon le lendemain.
De retour au camping, nous nous dirigeons à nouveau vers „Les Salles-sur-Verdon“. La petite localité jouxte le camping et est accessible en quelques minutes à pied. Nous trouvons un petit restaurant agréable et y prenons un délicieux dîner.
Des vues vertigineuses dans les gorges du Verdon
Jour 12 : Lors de notre départ le lendemain matin, la gentille gérante du camping nous donne encore quelques conseils pour les gorges du Verdon. Nous prenons volontiers ces conseils avec nous pour notre voyage et partons en direction des gorges du Verdon. L’entrée des gorges est rapidement atteinte et commence quasiment à l’endroit où la rivière Verdon se jette dans le lac de retenue. À la jonction entre les gorges et le lac, le „Pont du Galetas“ s’étend au-dessus de l’eau et offre une belle vue sur le lac et les gorges pittoresques.
Le Grand Canyon d’Europe, comme on appelle aussi les gorges du Verdon, s’étend sur plus de 20 kilomètres et peut atteindre 700 mètres de profondeur. La route qui traverse les gorges est facilement praticable, même en camping-car. Il faut seulement faire attention au sens de la circulation, car l’ensemble du circuit n’est entièrement praticable que dans le sens des aiguilles d’une montre. Si l’on commence dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, on s’arrête à mi-parcours environ, car la route devient à sens unique et il faut donc faire demi-tour. En venant du lac de barrage, il nous est cependant facile de trouver l’entrée. Nous suivons d’abord la D952 jusqu’à la commune de „La Palud-sur-Verdon“ et tournons à droite peu après la fin du village sur la D23. Les gorges y sont déjà indiquées.
Le long de l’itinéraire, il y a toujours des arrêts d’où nous avons une vue spectaculaire sur le canyon et la rivière Verdon. Au total, ce ne sont pas moins de 14 points de vue qui se succèdent et qui offrent une vue à couper le souffle sur les Gorges du Verdon. Mes points de vue préférés sont le „Belvédère de Trescaire bas“ et le „Belvédère de la Dent d’Aire“.
Nous suivons bien sûr le conseil de la gérante du camping et guettons les vautours fauves. Et voilà qu’à l’extrémité des gorges du Verdon, nous découvrons effectivement toute une colonie de vautours fauves. Les oiseaux tournent en bandes de 20 à 30 individus au-dessus des sommets. Nous pouvons même observer directement depuis la route les sites de nidification dans les fissures et les saillies des rochers, ainsi que les jeunes. Quelle belle conclusion pour cette excursion ! Les gorges du Verdon sont une véritable expérience naturelle avec des vues vertigineuses dans un paysage naturel impressionnant.
Lentement mais sûrement, notre road-trip en France touche à sa fin, c’est pourquoi nous continuons vers le nord et prenons une bonne distance pour le reste de la journée. Peu après Grenoble, nous passons la nuit sur un emplacement pour camping-cars, notamment parce qu’il semble que tous les campings de la région soient déjà en fin de saison. C’est tout à fait compréhensible, car nous sommes maintenant tout près des Alpes et nous le remarquons aussi aux températures extérieures. Nous passons néanmoins une nuit tranquille sur l’emplacement.
Jour 13 : Le lendemain matin, nous entamons directement notre dernière étape en direction de notre pays. Après quelques heures de conduite, nous atteignons Mulhouse et peu après le Rhin et traversons la frontière vers l’Allemagne. Un dernier tronçon d’autoroute jusqu’à la belle région de l’Ortenau et nous sommes de retour à la maison.
Ma conclusion
Nous n’avons pas vu le temps passer pendant notre road trip en France. Je savais déjà qu’il y avait une grande variété de paysages en France, mais j’ai été impressionné par la diversité des paysages. Des plages de rêve aux montagnes imposantes, en passant par des gorges gigantesques, des vallées idylliques et des paysages de marais et de lacs, il y en avait vraiment pour tous les goûts. La diversité et les particularités de chaque région nous ont enthousiasmés. Nous avons également été séduits par l’hospitalité et l’infrastructure bien développée pour les voyageurs en camping-car. Le camping le plus proche n’est jamais très loin et de nombreuses communes disposent d’emplacements pour camping-cars et de possibilités d’approvisionnement et d’évacuation. La France est donc une destination fantastique pour des vacances en camping-car.
Ci-dessous, quelques impressions supplémentaires et une courte vidéo de notre voyage en France ainsi qu’une liste des campings visités.
Plus d’impressions :
Nos campings
Flower Camping du Lac de la Seigneurie
Lieu-dit Seigneurie, 3 rue de la Seigneurie, 90110 Leval
https://camping-lac-seigneurie.com
Flower Camping Le Martinet
14 Rte du Martinet, 39200 Villard-Saint-Sauveur
https://www.camping-saint-claude.fr/
Camping Les Rives de l’Ardèche
225 Ham. de Cautet, 07330 Mayres
https://lesrivesdelardeche.com
Camping Club Farret Yelloh ! Village
Chem. des Rosses, 34450 Vias
https://www.camping-farret.com/fr/
Camping Cala Llevado
Ctra, GI-682 de Tossa a Lloret pk. 18.9, 17320 Tossa de Mar
https://calallevado.com/fr/
Camping Stel
Carr. Llívia, s/n, 17520 Puigcerdà
http://www.stel.es/
Camping Yelloh! Village Le Pré Lombard
RJQ6+XP Tarascon-sur-Ariège
https://www.prelombard.com/
Camping Carcassonne: Camping de Montolieu
775 Route de Carcassonne, 11170 Montolieu
https://www.campingdemontolieu.com/
Les Méditerranées – Camping Beach Garden
8G4Q+76 Marseillan
https://www.lesmediterranees.com/camping-beach-garden-marseillan-plage
Camping Le Mas
83JF+Q9 Martigues
https://www.camping-le-mas.com/
Camping Verdon La Source
Q6G4+2X Les Salles-sur-Verdon
https://www.camping-la-source.eu/
